Nos émotions sont gourmandes !

Nos émotions sont gourmandes !

Avoir un jardin potager c’est comme Noël et Pâques tous les jours !

Alors ce midi, une petite salade courgettes, fleurs de courgette et de bourrache, estragon, menthe et citron, à peine un filet d’huile d’olive. 

Les couleurs des légumes d’été – cultivés en permaculture ou agriculture biologique – nourrissent une palette d’émotions joyeuses qui prennent soin du vivant et de la biodiversité.

C’est tout ce dont notre monde a besoin à une époque où « certains » continuent de vouloir nous imposer les (pauvres) vaches américaines bourrées de substances mortifères, et le blé mort de l’agriculture intensive qui ne tient debout que grâce aux produits chimiques, un peu comme une momie égyptienne !

Vous l’avez compris, dans l’Ecothérapie que je peaufine jour après jour depuis plusieurs décennies maintenant, le lien entre la manière de se nourrir et la vie émotionnelle est crucial.  

J’ai développé ce sujet dans mon dernier livre, et si l’expérience du jeûne en est le point de mire, la nourriture hors du jeûne est aussi essentielle, comme le savent toutes les sorcières depuis les premiers brouets dans les premiers chaudrons.

L’Émotion est le propre de la Nature, et l’homme à la grande capacité de la transformer non seulement en lien, beaucoup d’animaux le font aussi, mais également en art. Nous devrions être chaque jour empli.e.s de gratitude envers la Terre de nous offrir une si belle opportunité d’expérience et d’existence. 

Au lieu de cela, trop d’hommes font de la prédation consumériste leur mode de vie quotidien, et la malbouffe en est le monstrueux reflet.

J’accompagne très souvent – de plus en plus en plus ? – de personnes très jeunes et moins jeunes dont le ventre crie la révolte. Stress multiples, scolaires par exemple, ou post-traumatiques, pressions infinies des institutions et de la société de consommation, burn-out familial, épuisement du système immunitaire en lien direct avec l’épuisement des ressources de la planète, anxiété anticipatoire permanente ou dénis suicidaires, le ventre ne digère plus. 

Pourtant son apaisement signe la guérison de l’âme. Et le jeûne, bien accompagné ou bien mené, est une grande aide dans l’accès à cette sérénité profonde où les minuscules habitants de notre ventre murmurent un doux rire en cascade.

Claire Sibille

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